Nuit sombre... La mort d'un ami est toujours dramatique.

Il était mort, comme mon univers, lui était tout pour moi. Je n'avais plus d'amis, tous morts dans cette fusillade, aujourd'hui c'est les funérailles de Coyote. Parmi ses amis, ses parents et il y avait moi dans un coin tenant la seule chose qu'il m'avait donner une écharpe couleur orange.Après ses funérailles j'allais dans le quartier générale de la bande, et oui j'avais oublier de noté ça, j'étais dans leurs bande de braqueurs mais cette fois je n'avais pas voulu être dans ce coup.Une erreur?Oui, j'aurai voulu le protéger mais là, le destin n'était pas d'accord.

Au quartier générale, je compris une chose, je devais arrêter les coups. Il me l'avais dit, il ne voulait pas que je vienne mais ce jour là, je ne l'avais pas compris. Je jeta toutes les armes de la bande et j'allais ou le destin m'amène.Avec une seule conviction venger mes amis, j’étudie alors le cas de cette fusillade, tous cagoulés sauf Coyote.La seul personne qui connait la réponse était le boss de la bande Jones.J'avais son numéro de portable, je l'appelle, sans réponse...Alors, je pensais qu'il nous avait abandonnés, alors je demandais à sa petite amie.Elle me dit la tragédie, Jones était mort tué par les mêmes personnes que toute la bande, peut être que le prochain sera moi, j'en doute car je n'y étais pas.

Aucun indice ne me même aux tueurs, vraiment rien...Comme un bon copain, j'allais réconforté la petite ami de Jones, une jeune femme très belle puis je la questionnait sur le tueur de son petite ami.Elle l'avait vu, un homme blond avec un regard qui vous glacerai le sang, avec un sourire, il n'avait aucun regret d'avoir tuer Jones alors sa petite ami, m'avait dit un truc à l'oreille puis elle pleura en sanglots, cet enfoiré avait tué son petit ami devant elle en la regardant avec un sourire.Et la j'en était sur j'étais le prochain sur la liste, elle l'avait dit qu'il y avait un autre dans la bande, je ne lui en voulait pas elle l'avait fait pour se protéger elle même et maintenant je l'attend pour venger toute la bande!

La pire des révélations de ma vie, j'allais me faire tuer et je le savais, c'est une sentiment horrible de savoir qu'on va se faire tué.Alors une chose impressionnante, son spectre le spectre de Coyote, il me dit de prendre son écharpe et de la portait toute ma vie et même il me dit tout doucement : ta seule arme est mon écharpe, c'est la chose la plus puissante, la mémoire, ma mémoire est ton pouvoir puis le spectre disparut. Je voulais qui reste avec moi mais maintenant je sais que c'est ma force, la mort de Coyote est ma force! J'avais aussi un sentiment de vengeance que la mort de mes compagnons.

Une nuit, le tueur de Jones m'attendait, avec une mitraillette à la main et il crier mon nom. Je sortis à mon tour portant son écharpe et un AK-47 que j'avais garder pour me protéger, alors je tira avec toute ma haine sur le tueur de mes amis.Sans le toucher une fois, à son tour il tira, il me toucha à la cuisse, une douleur indéchiffrable m'avait envahis.Mais la je sortis mon arme avec toute ma haine et la je l'avais eut en plaine tête et à ce moment là toute ma haine descendait d'un coup.C'est la fin d'un cauchemar et le début de ma nouvelle vie, ma vie d'humain ayant un pouvoir.

Ici, s’achève la douleur d'une mort, je dis avec chagrin et bonheur, un hommage à mon meilleur ami Coyote Stark.

Je les observai calmement tous les deux. Makin et la petite amie de Jones. Le délire.

Il devait certainement avoir un béguin caché pour la belle, et n'osant pas affronter Jones, il a refoulé son profond et solennel amour !
Je deviens fou à imaginer des trucs comme ça. Faut croire que c'est d'avoir passé une semaine coupé de tout contact, de toute communication avec le monde qui m'a mis dans cet état. La pauvre fille doit vouloir essayer de comprendre ce qui est arrivé à Jones. Ou alors, c'est l'inverse, Makin qui veut nous venger ?

C'est pas très malin de sa part, mais je ne peux pas lui en vouloir, c'est son caractère. Un fidèle soldat loyal. Son courage sans limite m'avait impressionné quand Jones m'avait appelé pour me le montrer. Il avait réussi à se débarrasser d'un gang entier qui lui voulait des noises, juste à l'aide de ses poings, ses jambes, sa tête, un planche de bois et une gouttière en aluminium. On lui a tout de suite proposé de nous rejoindre et il a accepté, uniquement parce selon lui, ça l'amusait.

On venait tous des quartiers réputés pauvres de Karakura, là où les gens ne vivent pas selon le code des villes développées et civilisées au possible. Ici, on a des armes, le minimum pour vivre et on fait avec. La seule chose qu'on a obtenu de ville, c'est l'appât du gain.
Après, je n'ai peut-être plus besoin de rappeler ce que l'on a pu faire pour des simples billets.

Au fur et à mesure, Makin était devenu mon meilleur pote, peut-être je devais le prendre pour mon frère. On avait tout partagé ensemble, nos meilleurs et nos moins bons souvenirs. C'était tous les deux qu'on avait découvert les bonheurs de la ville malgré nous, comme notre premier repas au fast-food ou notre extase devant les nouvelles petites technologies que les jeunes de notre âge s'arrachaient. J'avais aussi le souvenir de nos premiers larcins, qui devinrent plus des objets d'amusement qu'autre chose.

D'ailleurs, à force de penser à notre ancienne bande, je me mis à repenser à notre mort commune, et surtout, où étaient-ils ? Pourquoi je ne les voyait pas ? Ils auraient peut-être dû être avec moi, non ?
Réfléchir et me remémorer mes souvenirs me fatiguait énormément, et je ne pouvais pas dormir. Un supplice mental et physique.
Serait-ce l'enfer ? Voir les humains évoluer et vivre paisiblement pendant que vous endurez toutes les souffrances possibles dans cet état. Mais, en même temps, comment pouvait-je souffrir sans avoir de corps puis que quand j'essaye de regarder un partie de mon anatomie comme mon ventre, c'est le sol que je vois, comme si mon corps était transparent ou invisible même par moi-même.
Je pouvais bouger les bras, et les sentir dans l'air, de même pour mes jambes qui me permettaient d'avancer.

En rejetant un coup d'oeil - si par ailleurs j'en ai encore - j'observai patiemment Makin terminer son verre, puis se lever, faire la bise à la petite de Jones, qui s'appelait Sarah au passage, prendre son blouson de cuir, et sortir de l'appartement au rez-de-chaussée où habitait cette dernière.
Il monta sur son scooter sans mettre son casque, comme d'habitude, et partis en trombe. Il rentra en vitesse à notre planque, toujours située dans les quartiers de la banlieue de Karakura. La porte de devant était toujours fermée pour faire croire à un local abandonné, et on avait pris l'habitude d'entrer par la cave. Makin poussa son scooter derrière le bâtiment peu imposant, et entra par notre passage privilégié. Une fois à l'intérieur, il ouvra la porte de notre principale réserve d'armes, pris le AK-47 de Nathan, referma la porte soigneusement, et là, je me doutais qu'il allait faire une boulette.

C'est à ce moment que je me mis à souhaiter de mon être d'essayer d'empêcher Makin d'aller trouver ce tueur, et là, je me mis à voir mon corps pour la première fois, mais aussi les yeux médusés d'un Makin ébahi devant mon apparition, certainement spectrale.
Je ne savais pas quoi faire pour l'aider. Je ne pouvais rien toucher, seulement lui parler.
Je lui tendis mon écharpe orange comme dernier souvenir, un souvenir posthume.
J'avais parié cher, peut-être inutilement mais il fallait essayer. Etant presque remis de ses émotions, Makin s'approcha doucement, et tendit les mains vers l'écharpe. Je la posais dans la ses mains, et elle devint réelle à son contact. Il la mit, et elle se mit à briller d'un éclat lumineux blanchâtre assez faible. Mais j'eut la nette impression qu'il ne le détecta pas.

En revanche, j'étais également persuadé qu'il ne me voyait plus, étant donné que moi non plus, je ne pouvai plus réaliser ce miracle. Peut-être étais-je en train de rêver, ou de délirer totalement. Une partie de mon espoir fantomatique s'envola.
Makin, résolu, pris son arme et sortit. Il ne s'aperçut pas qu'un cercle lumineux tournoyait dans une large zone autour de lui.
Lorsqu'il sortit, il le vit, le fameux meurtrier de Jones.

Makin n'hésita pas une seule seconde et se mit à tirer mais les balles loupèrent leur cible. L'ennemi, se sentant menacé, n'hésita plus et tira une seule fois, touchant Makin à la cuisse. Ce dernier mis un genou au sol, je vis une aura noire s'échapper de son corps, et le cercle invisible s'étendit jusqu'à l'adversaire qui fut pris à l'intérieur sans que lui non plus ne s'en rende compte.
Makin repris son arme et tira également une balle, qui selon ce que j'avais vu aurait du atterrir sur le mur de derrière.

C'était définitivement officiel. J'étais mort. Mon meilleur pote était devenu un mec avec des pouvoirs magiques. J'attends celui qui va venir me dire que j'ai une vie simple. Enfin, une mort simple.