C’était la naissance d’une nouvelle journée, une journée qui sera visiblement ensoleillée, sans le moindre nuage à l’horizon. Une journée basique pour l’adolescent qu’est Aizen Sôsuke. Le jeune garçon avait bien entendu cours, mais ça ne le dérangeait en aucun cas. Il adorait ça après tout, il n’était pas le meilleur de sa classe pour rien. L’école et apprendre ses dans ses gènes. Il ne compte pas devenir professeur pour rien après tout. Toujours au premier rang et toujours le seul à répondre aux questions, logique quoi.

Une fois arrivé dans son école, le jeune brun se dirige directement vers sa classe, en saluant un grand nombre d’élèves qui se trouvait sur son chemin et il faut dire qu’il y en avait et qu’il était connu par tous. C’était l’heure de rentrer en classe, une chance pour lui, il compte d’ailleurs bien en profiter. Le cours prenait alors doucement place dans cette salle de classe pleine d’élève aussi attentif les uns que les autres. Après une heure, plus personne ne portait la moindre attention au cours, trouvant déjà le temps long. Plus personnes ? Enfin non, pas vraiment. Aizen lui tenait toujours, et il semblait même être de plus en plus attentif, plus le temps passait et plus il était intéressé.

Après tout, il n’était pas au premier rang pour rien. D’ailleurs c’était comme toujours le seul élève au premier rang, ce qui montrait très clairement son besoin d’apprendre. Même lorsque le temps de pause se montrait, il gardait l’optique d’apprendre, lisant un livre sans arrêt. Bien entendu ce n’était pas un simple livre ou une BD, non disons que les bouquins de physique ou autre étaient ses amis personnel. Un vrai petit géni reconnu par tous, autant au niveau familial qu’institutionnelle. Un vrai petit chouchou qui malgré tout n’avait pas attisé la jalousie de ses camarades.

Au contraire, physiquement il plaisait même beaucoup aux filles, mais on ne sait pourquoi il n’est jamais sorti avec l’une d’entre elle, il jouait, draguait bien entendu, mais sans plus. Il n’était donc pas attirer par les filles, pour l’instant il comptait surtout apprendre, encore et encore sans arrêt pour devenir quelqu’un d’important. L’ambition était le mot clé chez l’adolescent. Il avait soif et non pas d’une boisson, il voulait de la reconnaissance, être connu pour son talent et son savoir.

Alors que la pause prit fin, il était le premier en classe et ce n’était même pas bizarre en soi, n’est-ce pas ? Premier rang, premier à lever la main pour répondre. Bref, le premier partout, l’élève et l’enfant modèle, qui ne rêverait pas d’avoir un fils comme ça ?
Après sa longue journée, le jeune homme s’apprêtait à rentrer chez lui, après une longue et enrichissante journée de cours. Comme toujours, livre à la main et les yeux rivés dessus pour ne pas rater une miette des mots écrit avec passion. Il était seul dans la rue, lisant et ne portant pas la moindre attention à ce qui pouvait l’entourer. Un peu trop malheureusement, il traversait alors les yeux toujours posé sur son livre, seulement il n’entendit que trop tard le bruit d’un klaxon. À peine le regard lever que le voilà au sol.

Le jeune homme n’avait pas survécu, il n’en avait pas la moindre chance, mais la partie bizarre de cette histoire commence maintenant. Il était donc bel et bien mort, couché sur le sol ensanglanté, seulement ce n’était pas une grosse lumière ou le noir complet qu’il pouvait voir, non. Lui se trouvait au-dessus de son corps, c’était une sorte de forme vaseuse, mousseuse. Inexplicable en soi, les hommes les plus intelligents disaient haut et fort qu’il n’y avait rien après la mort, et pourtant il était bien là, impuissant face à la vue de son corps.

Seulement dans cette nouvelle enveloppe il pouvait bouger, respirer ou même parler. Mais, parler à qui ? Personne ne pouvait l’entendre de toute façon. Il était seul, c’était comme s’il était dans un monde différent, une dimension qui lui serait propres.

Le temps passait alors et rien ne changeait ou n’évoluait pour notre protagoniste, qui restait sous cette forme et seul. Par réflexe il n’avait pas bougé, restant à l’endroit même de sa mort. Alors que la nuit tombait une personne habillée de noir se montre derrière lui, pour une fois et depuis tout ce temps on le voyait. Du moins, cet homme le voyait et l’entendait. Manque de chance, il n’avait pas envie de parler, sortant un long sabre pour appuyer son manche contre le front de notre héros qui change encore une fois de forme pour se rendre en fumée, une fumée qui se dirigeait vers le ciel pour ensuite disparaitre.